D’après le poème de Jean-Pierre Siméon
La mort n’est que la mort si l’amour lui survit
Musique de Monteverdi, D’India, Marini, etc…
avec Hervé Pierre, comédien.
J’étais là j’ai tout vu….
Voilà comment commence le poème. Raconter et écouter l’histoire d’Orphée c’est tisser les chants du chanteur et du conteur et créer cette communauté d’écoutants, ces femmes et ces hommes posés les uns à côté des autres et qui auront un point commun : le chant d’Orphée, le chant d’amour.
Le grand poème lyrique de Jean-Pierre Siméon, concret, puissant, s’articulera avec le raffinement de la musique baroque pour s’élever au-dessus de la mort et atteindre cette plénitude qui est au-delà de la vie.
Des musiciens, un conteur, un chanteur, tous chantent à leur façon l’amour d’Orphée pour Eurydice, entretiennent la mémoire du poète qui brave la mort, honorent la Vie en se rassemblant, en résistant à « la mort qui n’est que la mort si l’amour lui survit ».
La musique baroque dialogue avec le texte de Jean-Pierre Siméon en créant parfois des ruptures, parfois en se reliant à la narration par le biais de juxtapositions serrées. Quelques pièces très connues font revivre en musique la légende d’Orphée et la partie principale du mythe : la mort d’Eurydice et la descente aux Enfers (extraits d’Orfeo de Monteverdi mais aussi Fantaisie chromatique de Cato et Lamento d’Orfeo de D’India). D’autres pièces mettent en exergue Orphée, le musicien-poète, l’initié, le messager des dieux dont le pouvoir merveilleux s’exerce non seulement sur les humains, mais également sur les toutes les créatures vivantes.
au festival off avignon, du 12 au 18 juillet 2023 – Relâche : 14 juillet, de 12h45 à 14h
10 à 20 €
Réservations : +33 6 40 37 67 31
